Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2010

Un peu de musique - Présenté par Sherlock

Notre Plume doit revenir dans quelques heures et en l'attendant, je vous propose d'écouter "Both sides now" de Joni Mitchell, uneP1020977 Sherlock The sign of four 3.jpg chanson qu'elle adore. Un air qui la transporte inévitablement de l'autre côté de la Manche quand elle l'entend et qui lui donne des frissons. Un texte un peu trop sentimental pour moi cependant...

 

 

 

18/04/2010

Les dimanches poétiques (13) - Présenté par Sherlock

P1020403 Sherlock 3.jpgChers Amis, comme vous le savez, le dimanche est habituellement consacré à la poésie sur ce blog. Je ne m'y connais pas beaucoup en poèmes, encore moins quand ceux-ci émanent d'une femme. Cependant, la maîtresse des lieux a souhaité mettre à l'honneur aujourd'hui Elisabeth Barrett Browning, auteur britannique. Watson aurait peut-être été intéressé par cette femme... lui qui transforme nos aventures en récits à l'eau de rose! 

  

 How do I love thee? Let me count the ways.

I love thee to the depth and breath and height

My soul can reach , when feeling out of sight

For the ends of Being and ideal Grace.

I love thee to the level of everyday's

Most quiet need, by sun and candle-light.

I love thee freely, as men strive for Right;

I love thee purely, as the turn from Praise.

I love thee with the passion put to use

In my old griefs, and with my childhood's faith.

I love thee with a love I seemed to lose

With my lost saints, - I love thee with the breath,

Smiles, tears, of all my life! - and, if God choose,

I shall but love thee better after death.

BrowningE[1].jpg

16/04/2010

Escalier par temps de pluie - A. M. DAMAMME (présenté par Sherlock)

escalier[1].jpgJ'ai trouvé ce petit bouquin sur le guéridon à côté du canapé. La Plume était sûrement en train de le lire avant de partir. Je me suis plongé dedans. Il s'agit d'un recueil de trois nouvelles très courtes d'Anne-Marie Damamme, auteure normande. Elle y évoque des petites scènes assez drôlesques de la vie quotidienne. Un recueil qui sent l'Angleterre et le thé...

Escalier par temps de pluie: Philippe, le neveu d'Huguette Arnault, est ami avec Marie-Eugénie, l'unique héritière des Vamberg, qui vient de rentrer de Londres pour restaurer la maison de ses parents. La tantine, un brin curieuse, aimerait bien s'y faire inviter pour épater les copines mais Marie-Eugénie ne se souvient pas d'elle, et pour cause, elle ne l'a jamais rencontré. Tante Huguette décide donc d'y aller sans prévenir et réussit à se faire inviter pour le thé bien que la propriétaire des lieux ne soit pas très encline à recevoir des gens à l'improviste...

La visite: Marguerite qui espérait une journée calme pendant laquelle elle pourrait s'adonner à la lecture, est dérangée par un motard accidenté et en panne. Elle fait contre mauvaise fortune bon coeur...

A lovely cup of tea: Clotilde reçoit depuis quelques temps des demandes pressantes d'un promoteur qui voudrait lui racheter un bout de forêt qui fait partie de ses terres. Mais elle ne veut pas en entendre parler. Elle décide d'aller à sa rencontre et l'invite à prendre le thé pour essayer de l'amadouer. Plusieurs mois se passent, mais rien n'avance. Le promoteur reste inflexible. Elle décide alors d'employer les grands moyens. Lors d'un après-midi au coin du feu, elle assomme le bonhomme...

Sherlock Six napoleons 3.jpgJe ne peux pas vous raconter la fin de ces trois petites nouvelles fraîches qui se lisent très vite et qui m'ont fait sourire... Avec Watson on a surpris Lestrade en train d'y jeter un coup d'oeil lorsqu'on est rentré de promenade. Il nous a suivi jusqu'ici le bougre!

Escalier par temps de pluie - Anne-Marie DAMAMME - Ed. atelier des champs - 2009 

14/04/2010

J'm'en vais mais j'vous laisse pas seuls

Je prends le large quelques jours. Je laisse les clés de la boutique à Sherlock et Watson, arrivés il y a quelques heures en train. Je vais les remplacer...

P1020644 Sherlock silver blaze.jpg

Ils m'ont chargé d'enquêter sur une affaire dont ils n'arrivent pas à démêler les fils. Je vais tout d'abord me rendre à Baker Street pour récupérer le carnet de notes du Dr. Il y a sûrement tout consigné. Il me faut des détails sur l'affaire, sinon impossible de la résoudre!...

P1020828 Watson illistrious client.jpg

Le "private detective" et son fidèle compagnon sont chargés de veiller sur mon petit monde virtuel pendant mon absence et je leur ai donné quelques consignes. Ils viendront vous faire la causette ces prochains jours. Vous pouvez bien sûr laisser des commentaires. Je les lirai avec plaisir à mon retour et ne manquerai pas d'y répondre.

See you soon!

05/03/2010

La figure jaune - A. CONAN DOYLE

9782070626014[2].gifJe ne connaissais pas cette nouvelle de Conan Doyle. Rien de morbide dedans et le raisonnement de Sherlock est peu sollicité. Ceci étant dit, elle est intéressante et un chouia angoissante.

Grant Munro s'installe avec son épouse dans une jolie demeure de la campagne anglaise. L'épouse a vécu longtemps en Amérique où elle avait fondé une première famille. Mais une terrible épidémie de fièvre jaune lui a pris son mari et son unique enfant. Pour oublier la tragédie, elle décida de retourner en Angleterre. Peu de temps après elle rencontra Grant Munro qui la demanda assez vite en mariage.

Tout semblait aller pour le mieux entre les deux jusqu'au jour où le cottage situé non loin de chez eux accueillit de nouveaux habitants. Le mari, plutôt jovial et souhaitant faire connaissance avec les nouveaux venus, se rendit chez eux. Mais du chemin conduisant au cottage il aperçut à l'une des fenêtres un visage étrange, livide... et lorsqu'il frappa à leur porte, l'accueil ne fut pas des plus sympathiques.

Il s'en retourna chez lui et en discuta avec sa femme qui, depuis quelques temps, portait visiblement un secret. Pendant la nuit, il surprit sa femme partant en cachette... La maison des voisins semblait être le but de son escapade nocturne.

Holmes, avec la somme d'informations que lui avait fourni Munro, échaffauda une théorie qui ne fut pas loin de la vérité. Une histoire qui se lit rapidement. La traduction est fluide. La figure jaune est suivie de L'interprète grec et du Pouce de l'ingénieur qui sont tout aussi surprenantes.

 La figure jaune - Arthur CONAN DOYLE - Ed. Gallimard jeunesse Folio junior - 2009

22/02/2010

Les six Napoléons - A. CONAN DOYLE

Inscrite au challenge Lunettes noires sur pages blanches chez Fashion, je me demandais quels films tirés de romans ou de nouvelles j'allais comparer. J'ai lu dernièrement L'élégance du hérisson de Muriel Barbery et je projette de voir le DVD très bientôt pour pouvoir faire une critique globale des deux.

9782290334522[1].jpegMais je vais commencer par tout autre chose. Ayant commandé la nouvelle Les Six Napoléons d'Arthur Conan Doyle sur le site de la Fnac le mois dernier, et ayant visionné dernièrement l'épisode correspondant des aventures de Sherlock Holmes tournées par Granada Television, j'ai décidé de comparer les deux.

Et bien je dois dire que la fiction est assez fidèle au texte de ce cher Arthur. On y retrouve les principaux protagonistes, les situations sont quasi identiques excepté qu'au début de la nouvelle, ce n'est pas Watson qui dit à Holmes de finir en vitesse son café mais Sherlock qui presse le docteur d'avaler fissa son petit noir.

Ceci étant dit, pour donner un peu plus vie à la fiction télévisée, deux ou trois petites scènes ont été ajoutées. Notamment celle qui se passe à la morgue (dans la nouvelle Sherlock, Watson et Lestrade n'y vont pas) et le moment où Sherlock Holmes et le Dr Watson surprennent Lestrade en train de jeter un oeil sur l'un des cahiers du "private detective" en rentrant à Baker Street. Mais c'est une scène fort drôle et avec le recul, je la trouve très juste et bienvenue.

Sherlock Six napoleons 2.jpg
Jeremy Brett

La nouvelle, qui pourrait paraître un peu terne, est assez distrayante à la télévision. Donc, je vous la recommande sans hésiter une seule seconde. Jeremy Brett (dans le rôle de Sherlock) est un acteur divin et Colin Jeavons (incarnant Lestrade) est un excellent comédien lui aussi. 

Sherlock Six napoleons 5.jpg
Colin Jeavons
653790100[1].jpeg
Objectif 1/1

08/02/2010

Erreur de casting, mon cher Watson!

3348467469136[1].jpegJe vous avais dit il y a environ quinze jours, que je mettrais ici quelques mots sur la série Sherlock Holmes tournée par Granada Television entre 1984 et 1994. Je vais en profiter pour évoquer également le film éponyme de Guy Ritchie sorti il y a quelques jours, auquel s'applique le titre de ce billet.

J'avais découvert la série sur TMC. Une série composée de 36 épisodes et de 5 films. J'ai tout de suite adhéré à la série, à son style tout en finesse, qui fait la part belle à l'intelligence de Holmes plutôt qu'à ses muscles. Et je suis tout de suite tombée sous le charme des acteurs! Jeremy Brett campe Sherlock Holmes. Un Holmes svelte, élancé, élégant mais aussi caractériel. Jeremy Brett a réussi à interpréter tout en nuance le personnage. Un acteur so british qui ne pouvait que me plaire!

 

P1020394 Sherlock 1.jpg

Dans la première saison Watson est incarné par David Burke. Puis, Edward Hardwicke le remplace. L'un comme l'autre a beaucoup de talent et interprète un Watson sensible, toujours prêt à rendre service à son fidèle ami même si parfois il peine à comprendre le raisonnement de Sherlock. Notre docteur ne raterait pour rien au monde une aventure et ne se balade jamais sans son carnet pour prendre des notes. Un duo qui fonctionne à merveille!

Venons-en maintenant aux commissaires. Je ne vous cacherai  pas que mon préféré dans la série c'est Lestrade, incarné par l'incomparable Colin Jeavons. Un rôle qu'il interprète divinement bien! Tout le monde sait que Lestrade n'a pas un raisonnement des plus fins et qu'il met trois plombes à comprendre ce que Holmes pige en deux secondes. Un Lestrade limite niais, qui a toujours un wagon de retard, quand ce n'est pas un train! L'interprétation de Colin Jeavons est tout simplement divine!

3217361884_e0bd3370f9[1].jpg

Parlons enfin de la mise en scène. Premièrement, l'éclairage est excellent et magnifie les visages. Deuxièmement le cadrage est parfait. J'aime quand les personnages apparaissent un à un sur le même plan sans que l'image soit encombrée. Troisièmement, il y a pas mal de gros plans, ce qui rajoute de l'émotion. On tremble avec les personnges. Quatrièmement, les scènes en elle-même. On a l'impression d'être sur une scène de théâtre avec les acteurs. La caméra tourne et ils discutent comme s'ils étaient dans leur salon. Du grand art, je vous dis! Je n'ai jamais ressenti cela dans une autre série. Bref! En un mot! Je vous recommande cette série-là.

341778-le-film-sherlock-holmes-637x0-3[1].jpgJe vais maintenant m'attaquer au film Sherlock Holmes (attaquer est le verbe approprié!). Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue!!! Qu'est-ce qui a pu passer par la tête du Guy Ritchie pour choisir Robert Downey Jr??? Ce n'était vraiment pas le bon acteur pour interpréter Holmes! Il est petit et il n'a rien de ressemblant avec l'idée qu'on peut se faire de Sherlock Holmes! Il manque de finesse, de nuance... Je suis certaine que Jude Law (qui a joué dans la série, mais oui, mais oui!) aurait fait un meilleur Holmes que Downey!!! Quel gâchis! Il aurait peut-être été bien de prendre un acteur anglais pour le rôle, non? Je suis sûre que Ralph Fiennes aurait fait l'affaire!

Quant à la mise en scène, elle se résume en effets spéciaux. J'ai eu l'impression de voir un "spot publicitaire". Les images étaient trop sombres, il y avait trop de monde dans les rues de Londres et le film aurait mérité d'être plus court. Le combat de boxe ne sert strictement à rien puisqu'on nous indique la technique de combat de Sherlock au début du film. J'ai juste aimé les inventions tordues de Lord Blackwood pour changer l'ordre du monde...

J'espère que Guy Ritchie ne m'en voudra pas pour le costard que je viens de lui tailler. Je l'ai habillé pour le reste de l'hiver!